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Les règles sont pour de nombreuses femmes synonymes de douleurs, de migraines, de diarrhées, de maux de dos… Mais en plus d’avoir mal, faut-il encore penser à un moyen intelligent d’absorber ses flux de sang convenablement en achetant des protections hygiéniques.
Seulement, toutes les femmes n’ont pas les moyens de se payer des serviettes hygiéniques ou une culotte menstruelle à chaque fois qu’elles ont leurs règles. On parlera alors de précarité menstruelle ou de l’accès difficile aux protections et soins d’hygiène pendant les règles. Intimya revient cette fois-ci sur ce problème majeur en France et à l’échelle mondiale.
Aujourd’hui encore, il est difficile d’imaginer les protections périodiques comme des produits de première nécessité. Et pourtant, chaque jour, toutes les femmes précaires dans le monde luttent pour se protéger dignement pendant les menstruations. Ce qui n’en ont pas les moyens souffrent alors de précarité menstruelle.
Ce terme provient de deux mots bien distincts : précarité et menstruelle. D’une manière simple, il s’agit donc tout simplement du manque d’accès à de bonnes protections contre les règles. Faute de moyens matériels ou financiers, une femme est contrainte de gérer ses règles avec des serviettes peu hygiéniques en faible quantité. Certaines vont même jusqu’à éviter le chemin de l’école, de l’université ou du travail, la solution qu’elles estiment la plus simple.
« Dans ma culotte, je porte une serviette jetable réutilisée plusieurs fois, du papier hygiénique ou un bout de tissu que j’ai sectionné de mes vêtements ». C’est un peu ce que les femmes en situation de précarité menstruelle vivent chaque mois. Intimya s’engage à lutter contre ce fléau en participant à des dons de collecte de slip menstruel, culotte pour règle et serviette hygiénique lavable organisés par l’association Règles Elémentaires.
Les statistiques sont formelles, en 2019, ce sont près de 1,7 million de femmes dans toute la France qui sont touchées par la précarité menstruelle. Elles n’ont pas les moyens d’acheter un pack de culottes menstruelles, encore moins une culotte menstruelle pour flux abondant ou pour grande taille. En élargissant l’analyse à l’échelle mondiale, ce chiffre grimpe jusqu’à 500 millions de femmes réparties un peu partout dans le monde. Ces femmes peuvent tout aussi bien provenir de pays développés que de pays en voie de développement.
Les filles et femmes issues des familles modestes sont celles qui souffrent le plus des conséquences de la précarité des règles. Malheureusement, tout le monde n’a pas la chance d’être né dans une famille qui ne manque de rien, et doit dès le plus jeune âge accepter sa situation sociale. Elles sont alors contraintes d’arrêter les cours et de rester à la maison le temps qu’il faudra pour laisser écouler le sang.
En seconde catégorie, les femmes SDF et les travailleuses précaires ont aussi peu de moyens pour s’offrir une bonne culotte hygiénique, une serviette lavable ou tout autre type de lingerie menstruelle de qualité. Voilà une situation que la plupart des femmes de la classe moyenne et des femmes aisées ont du mal à comprendre.
En effet, un lot de serviettes hygiéniques coûte en moyenne une dizaine d’euros, et pourtant, elles ne peuvent pas se le permettre. Pour une femme SDF ou appartenant à une famille modeste, cette somme est l’équivalent du repas de la journée tandis que pour une étudiante, cet argent peut lui permettre d’acheter des tickets de bus ou un repas léger.
Il est difficile pour une femme en prison de se procurer une serviette hygiénique réutilisable ou une culotte des règles de qualité. En effet, au sein de ces lieux de détention, une femme ne reçoit qu’un kit d’arrivage qui contient le minimum nécessaire pour assurer son hygiène de vie pendant son séjour derrière les barreaux.
Certes, elles peuvent accéder à des protections hygiéniques supplémentaires, mais pour obtenir une meilleure culotte menstruelle, elles doivent les payer à prix très cher, peut-être jusqu’à 4 ou 5 fois le prix moyen d’une culotte périodique. Et malheureusement, tout le monde ne peut pas s’en offrir.
Et si en France, la précarité se limite aux questions du bien-être, dans d’autres pays, les règles incarnent le malheur et font l’objet de discrimination. C’est notamment le cas au Népal où les croyances accordent une importance capitale à la pureté d’une femme. certaines femmes ayant leurs règles se considèrent comme impures et doivent quitter leur foyer pour aller se réfugier dans une sorte de hutte jusqu’à ce que le sang ne s’écoule plus.
En moyenne, une femme a ses règles sur une durée totale de 5 ans et 9 mois tout au long de sa vie depuis ses premières menstruations jusqu’à la ménopause vers 50 ou 60 ans. Et pour gérer les flux, elles doivent bien évidemment acheter des serviettes, une jolie culotte pour les règles, des tampons, des coupes ou encore un slip de règle. Ces différents produits ont un coût que certaines femmes ne peuvent pas se permettre tout simplement.
De nombreuses études ont alors essayé de déterminer avec exactitude la somme qu’une femme peut dépenser tout au long de sa vie pour gérer les périodes menstruelles. Selon la BBC, elle s’estime à 1 730 € contre 5 360 € selon l’association anglaise Bloody Good Period. Selon d’autres associations, ces chiffres peuvent grimper jusqu’à 21 500 €.
De son côté, Le Monde a également mis en place une calculette afin de permettre aux femmes de différents âges de faire une estimation de leur budget des règles. Les résultats précisent :
Vous l’aurez compris, le budget prévu pour l’achat d’un pack de culottes menstruelles dépend de quelques paramètres variables. En plus du prix de base d’une culotte menstruelle pas chère, vous devez également prendre en compte du coût des médicaments pour atténuer les douleurs, des nouveaux sous-vêtements, des petites collations pour vous réconforter et des produits de bien-être. En effet, il se peut qu’elles aient besoin d’un plaid, d’une bouillotte ou de produits cosmétiques afin de mieux vivre leurs périodes menstruelles.
« Chaque fois que j’ai mes règles, je dois choisir entre acheter de la nourriture ou une meilleure culotte pour les règles ».
« Ma culotte menstruelle, je l’ai obtenu en la volant ».
« Il m’a fallu économiser pendant quelques mois pour pouvoir acheter un lot de culottes hygiéniques ».
Ces différents témoignages démontrent à quel point il est difficile pour une femme précaire de s’offrir une culotte périodique. Faute de moyen financier, elle est alors obligée d’inventer des protections hygiéniques secondaires comme du papier toilette, de l’essuie-tout, du papier journal, des chaussettes ou des bouts de tissu.
En prison, de nombreuses femmes utilisent des bouteilles d’eau sectionnées comme alternative aux coupes menstruelles qui coûtent chères.
La précarité menstruelle a des impacts considérables sur la vie d’une femme, et ce peu importe s’il s’agit d’une adolescente, d’une jeune femme, d’une handicapée, d’une SDF ou encore d’une femme adulte.
La première conséquence directe de la précarité des règles est très certainement l’inconfort. En effet, devoir porter du papier toilette, un bout de tissu ou du papier journal est loin d’être confortable, en plus de supporter les douleurs de la menstruation. C’est d’autant plus gênant dans les prisons où l’on doit pour la plupart du temps s’adapter aux bouteilles en plastique pour faire office de coupe menstruelle.
Un fait plus qu’évident, une femme précaire souffre de défaut d’hygiène de vie, qui sur le long terme peut entraîner des problèmes plus graves.
Porter des alternatives à la culotte menstruelle ou la serviette hygiénique va forcément entraîner des démangeaisons et des infections au fil des années. Les lèvres et les muqueuses s’irritent en étant directement en contact avec la matière peu hygiénique utilisée pour gérer les flux abondants.
Ceci peut au final provoquer le syndrome du choc toxique et conduire à d’autres problèmes intimes plus graves. En effet, dans certains cas, le port d’une protection peu hygiénique peut favoriser la prolifération des bactéries dans les régions intimes, au pire d’un cancer du col de l’utérus et de l’infertilité.
« Une femme de valeur, c’est une femme qui sait gérer ses règles et peut accéder aux meilleures protections hygiéniques ». Cette idée se cultive dans presque toutes les sociétés dans le monde, à tel point que les femmes souffrant de précarité voient leur estime en prendre un coup.
Ne pas pouvoir s’acheter une culotte menstruelle en coton ou une culotte menstruelle à dentelle peut en effet créer un mal-être au plus profond de soi. Le regard de la société ne fait qu’une fois de plus accentuer ce manque d’estime de soi, les femmes étant toujours exposées aux jugements des autres sur les questions d’hygiène de vie.
Mais les conséquences de la précarité menstruelle ne se limitent pas aux inconforts, aux problèmes de santé et au manque d’estime, elle peut également entraîner l’exclusion sociale. Et si en France cette exclusion se matérialise sous forme de propos blessants et de moqueries, dans d’autres pays, les femmes en règle sont exclues de leurs familles et doivent s’éloigner de la société pendant un bon bout de temps.
Cette forme d’exclusion se fait appeler « chhaupadi » au Népal et est à l’origine de conséquences plus graves, notamment des violences sexuelles, des viols, voire même la mort dans des conditions les plus terribles.
En 2020, le gouvernement français annonce une distribution à grande échelle des protections hygiéniques pour les femmes dans le besoin et qui n’ont pas les moyens de se payer une bonne protection menstruelle lavable. Dès lors, de nombreuses femmes précaires pourront bénéficier de sous-vêtement menstruel de qualité gratuitement.
Le projet se portera dans un premier temps sur les établissements scolaires, les hôpitaux, les prisons et les femmes sans domicile fixe. Cette initiative est notamment soutenue par des personnes connues telles que Christelle Dubos, Brune Poirson, Marlène Schiappa et Agnès Pannier-Runacher. L’idée de base consiste donc à rendre les protections menstruelles accessibles à toutes dans les lieux publics pour lutter le manque d’information et de moyen.
Dans la région de l’Île-de-France, le projet se concentrera sur 31 lycées et 465 établissements publics. Conscients par la véracité des propos du collectif Georgette Sand qui dénonce les conséquences de la précarité menstruelle, le gouvernement français va même jusqu’à allouer un budget total de 5 millions € des caisses de l’État pour lutter contre ce fléau.
Au même titre que la promotion des travaux qui visent à réduire la consommation énergétique d’un logement grâce à la TVA à 5,5%, la France ainsi que de nombreux pays de l’Europe soutiennent désormais cette même initiative pour promouvoir les protections hygiéniques. Ainsi, pour l’achat d’une nouvelle serviette lavable ou d’un slip périodique, vous n’aurez pas à payer 20% de taxe, mais seulement 5,5%.
La France est loin d’être le premier pays à s’engager dans la lutte contre la précarité menstruelle. En effet, elle est bien devancée par l’Écosse qui a déjà mis à disposition des lots de protections hygiéniques lavables ou jetables dans les écoles, les universités et les lieux publics en 2018. Aux États-Unis, cette alternative fut appliquée dans la ville de New York depuis 2016.
Afin d’aider les femmes précaires à obtenir des serviettes lavables, une mutualité étudiante du nom de LMDE rembourse l’achat des protections menstruelles à hauteur de 20-25 €/an. Et pour aller encore plus loin, de nombreuses associations non gouvernementales mettent en place différents moyens pour sensibiliser les gens aux effets de la précarité menstruelle. Elles ont par la suite pour objectif de collecter le maximum de dons qui seront ensuite redistribués à des femmes en difficulté.
Nous pouvons notamment citer les Restos du cœur, le Secours populaire, Monthly Dignity France, le Samu social et Règles Elémentaires.
Marié et père de famille, Gabriel Jubin décide de quitter l’univers du salariat pour monter sa propre affaire dans le commerce en ligne. Avec son épouse, il lâche tout pour proposer des solutions innovantes à tout profil de femmes dans la gestion des menstruations. Il fonde Intimya, une marque dédiée à vente de culotte hygiénique lavable et de serviette lavable.
Aujourd’hui, Intimya s’engage à lutter contre la précarité menstruelle en proposant différentes gammes de sous-vêtement menstruel pour les femmes précaires. Nous avons comme ambition de proposer des protections hygiéniques plus confortables et plus abordables à plus de femmes en vue de briser le tabou des règles.
Le fait de proposer des alternatives de gestion de règles lavable aux femmes permet déjà de réduire la précarité menstruelle. En effet, contrairement aux serviettes hygiéniques classiques, les culottes menstruelles d’Intimya sont réutilisables jusqu’à 5 ans après l’achat. Vous pouvez donc vous en servir pendant au moins 3 ans d’affilés tout en bénéficiant d’une excellente qualité d’absorption et une utilisation confortable.
Comparées aux coupes menstruelles qui favorisent les chocs toxiques en contact de la peau, les serviettes hygiéniques lavables Intimya se soucient de votre santé intime en plus de vous aider à gérer vos flux de sang. De plus, la marque propose différentes sortes de lingerie menstruelle afin de répondre à plus de besoins : culotte menstruelle ado, clotte menstruelle pour flux abondant, culotte menstruelle pour grande taille, culotte menstruelle à dentelle…
Les produits signés Intimya sont respectueux de la peau, abordables et disponibles en plusieurs tailles allant du 32 au 52. De plus, ils peuvent absorber tout type de flux de sang, des pertes, de la transpiration excessive ainsi que de légères fuites d’urine.
En plus de proposer des modèles de culotte spéciale pour règle, Intimya s’engage dans la lutte contre la précarité menstruelle en participant aux dons de l’association Règles élémentaires. Nous travaillons en effet en étroite collaboration avec cette association créée par Tara Heuzé-Sarmani en novembre 2015. Il s’agit de la première association non gouvernementale qui souhaite briser le tabou des règles en France et permettre l’accès à de meilleures protections d’hygiène à plus de femmes. Depuis sa création, l’association a pu collecter plus de 1,5 million de protections menstruelles au cours des 1000 collectes organisées précédemment. Intimya participe à ces collectes à la hauteur de ses moyens.
Par ailleurs, Règles élémentaires a mis en place une plateforme citoyenne pour inciter tout ce qui ont les moyens d’aider les femmes précaires à faire des dons. Vous pouvez donc rejoindre le réseau et faire une bonne action.